Question 1 : En regardant autour de vous : quelle importance peut-on accorder à la coopération S&T pour résoudre la crise que subit la biodiversité ? Quel type de coopération S&T semble le plus efficace (par ex. a quoi ressemblent cette coopération, quels sont les acteurs impliques et pourquoi ? etc.)
Question 2 : Dans votre domaine et organisation, quels sont les moyens les plus efficaces pour faire en sorte que les opportunités de collaboration S&T soient accessibles a différentes échelles (par ex. quels types d’outils, de réseaux et d’infrastructures sont nécessaires ?) ?
Question 3 : Quels incitatifs sont nécessaires pour promouvoir la coopération dans les organisations à différentes échelles (et pour que cela se traduise en coopération S&T) ?
L’Administration régionale Kativik engagée dans la coopération science/technique dans le processus de création d’aires protégées au Nunavik
Marianne Ricard et Camille Le Gall-Payne, agentes à la planification des parcs, ARK
Dans un contexte d’accélération de la perte de biodiversité et dans un environnement où l’impact du changement global se fait davantage ressentir, l’acquisition de connaissances et l’établissement de références pour en assurer le suivi s’avèrent primordiaux au Nunavik. Néanmoins, cette région nordique du Québec possède des caractéristiques particulières affectant la recherche scientifique sur la biodiversité au sein de ce territoire : accessibilité, climat, ressources, contexte social et culturel n’en sont que des exemples. Arrimer le technique au scientifique en vue de répondre aux besoins de chacune des parties prenantes se révèle être essentiel dans l’atteinte d’un objectif commun de conservation de la biodiversité.
Au nord du 55e parallèle, l’Administration régionale Kativik joue un rôle prépondérant dans l’aménagement et la conservation du territoire. Pour cette dernière, les connaissances au niveau de la biodiversité sont déterminantes pour guider les décisions au niveau de la planification régionale à court et long terme. Faut-il encore que ces dernières soient disponibles et accessibles!
À travers le processus de création d’aires protégées au Nunavik, l’ARK collabore activement avec les communautés, le Gouvernement, les chercheurs et autres acteurs de la conservation. Cette importance accordée à la coopération scientifique/technique a ainsi permis de répondre à des objectifs de conservation consensuels reflétés par le réseau actuel d’aires protégées.
Network Theory to Study Ecological Processes
Climate and land-use changes will require species to move large distances following shifts in their suitable habitats, which will frequently involve traversing intensively human-modified landscapes. Practitioners will therefore need to evaluate and act to enhance the degree to which habitat patches scattered throughout the landscape may function as spatial networks facilitating dispersal among otherwise isolated habitat areas. Here I present how network and spatial approaches can help to quantify how landscape spatial heterogeneity influences (1) host-parasite interaction structure using bipartite mutualistic networks; (3) host-parasite beta diversity; and (3) potential spread of a vector-borne disease system using a generalized network connectivity model. First the role of urbanization as a gradient of landscape spatial heterogeneity on host parasite prevalence and host-parasite interactions is investigated. Both the bipartite and beta-diversity methods identify that urbanization influences the structure of host-parasite interactions in multiple host populations as well as host-parasite diversity. Then using a generalized network model of habitat connectivity that accounts for the number of dispersing individuals and for long-distance dispersal processes across generations, I test how stepping-stones are important to promote the spread of vector-borne disease (Lyme disease, Ontario) in fragmented landscapes based on wildlife-host movement. Lyme disease spread is estimated as the probability of infected-tick (I. scapularis) spread comparing a suite of hosts (white-footed mice, American robins and white-tailed deer) in a Lyme-endemic island landscape in Thousand Islands National Park. The results show that stepping-stone habitat is critical for short- and long-distance invasion of both the tick vector and the pathogen by mice and deer.
Overall the novel network models and spatial analyses are powerful tools to anticipate the impact of land use changes on the wildlife and disease spread in fragmented landscapes.
Traditional methods for estimating biodiversity are often seen as biased, costly and requiring a high degree of taxonomic expertise. In the last decade, researchers have developed molecular based techniques such as DNA barcoding, which promise to circumvent many of the inherent limitations of these traditional approaches. For example, recent studies have shown that the quantity of environmental DNA in an aquatic system may predict species presence or absence, in addition to abundance. Yet, these new molecular approaches, sequencing technologies, bioinformatics pipelines, and experimental designs represent challenges that still need to be fully addressed. In this panel, several renowned experts will present and discuss recent advances in biodiversity monitoring using eDNA. While challenges remain, we hope that the examples presented today will illustrate how eDNA can serve as an effective tool for monitoring biodiversity in a resource management and biodiversity conservation context.
Les méthodes traditionnelles d'estimation de la biodiversité sont souvent considérées comme biaisées, couteuses et nécessitant un degré élevé d'expertise taxonomique. Au cours de la dernière décennie, les chercheurs ont mis au point des techniques moléculaires, telles que le code barre ADN, qui promettent de contourner les limites inhérentes de ces méthodes traditionnelles. Par exemple, des études récentes ont montré que la quantité d'ADN environnemental dans un système aquatique peut prédire non seulement la présence ou l'absence d'espèces, mais aussi l'abondance. Pourtant, ces nouvelles approches moléculaires, bioinformatiques et expérimentales représentent des défis qui doivent encore être pleinement résolus. Lors de ce panel, plusieurs experts présenteront et discuteront des progrès récents dans les études utilisant l’ADN environnemental afin d’estimer la biodiversité. Bien que des défis demeurent, nous espérons que les exemples présentés aujourd'hui illustreront comment l'ADN environnemental peut servir d'outil efficace dans un contexte de gestion des ressources et de conservation de la biodiversité.
3:25-3:30 Jesse T. Rieb: Quantifying the relationship between nature and technology in the co-production of three ecosystem services.
3:30-3:35 Jeoffrey Auclair: Évaluation expérimentale des services écosystémiques d’approvisionnement en eau et de régulation du carbone pour le Québec méridional dans le cadre du Système de comptabilité environnementale et économique
3:35-3:40 Mathieu Monfette: Intégration et processus d’appropriation des connaissances scientifiques d’une communauté autochtone dans le contexte hydrologique de la rivière George, Québec.
3:40-3:45 Nafisa Sarwath: Implementation Challenges of Biodiversity Conservation Policies 3:45-3:50 Alejandra Zaga Mendez: Pérenniser les pratiques agro-environnementales: le rôle des institutions dans l'adaptation aux changements climatiques en milieu agricole.
3:50-3:55 Dickson Wong: Incorporating optimal foraging theory and the environmental matching hypothesis into invader impact prediction
3:55-4:00 Kevin Duclos: Of mice and blobs: 3D methods for the shape analysis of amorphous objects
4:00-4:05 Alexis Carteron: Influence des mycorhizes sur le stockage du carbone : comparaison entre le hêtre américain et l'érable à sucre
4:05-4:10 Thomas Zgirski: Disentangling cumulative human impacts on three altricial cavity nesting birds. An ecophysiological and ecotoxicological approach.
4:10-4:15 Katie L. Millette: Building and breaking barriers: anthropogenic disturbance leads to continental-scale level of genetic diversity
4:15-4:20 Audréanne Loiselle: Impact de l'urbanisation sur la diversité taxonomique et fonctionnelles de la végétation dans les milieux humides non-riverains
4:20-4:25 Ariel Greiner: Habitat Connectivity Impacts Ecosystem Functioning
4:25-4:30 Alexandre Beaudoin: Analyse de la gouvernance des projets de corridors écologiques à Montréal
4:30-4:35 Julia Nordlund: Multispecies distribution modeling: using integrative methods to project assemblages of vertebrate tick hosts of Lyme diseas
4:35-4:40 Pierre Legagneux: Our house is burning and we are looking elsewhere: climate change vs biodiversity loss coverage in the media
4:40-4:45 Alessandra Loria Adaptation to metals in invertebrates: a Meta-Analysis