L’Administration régionale Kativik engagée dans la coopération science/technique dans le processus de création d’aires protégées au Nunavik
Marianne Ricard et Camille Le Gall-Payne, agentes à la planification des parcs, ARK
Dans un contexte d’accélération de la perte de biodiversité et dans un environnement où l’impact du changement global se fait davantage ressentir, l’acquisition de connaissances et l’établissement de références pour en assurer le suivi s’avèrent primordiaux au Nunavik. Néanmoins, cette région nordique du Québec possède des caractéristiques particulières affectant la recherche scientifique sur la biodiversité au sein de ce territoire : accessibilité, climat, ressources, contexte social et culturel n’en sont que des exemples. Arrimer le technique au scientifique en vue de répondre aux besoins de chacune des parties prenantes se révèle être essentiel dans l’atteinte d’un objectif commun de conservation de la biodiversité.
Au nord du 55e parallèle, l’Administration régionale Kativik joue un rôle prépondérant dans l’aménagement et la conservation du territoire. Pour cette dernière, les connaissances au niveau de la biodiversité sont déterminantes pour guider les décisions au niveau de la planification régionale à court et long terme. Faut-il encore que ces dernières soient disponibles et accessibles!
À travers le processus de création d’aires protégées au Nunavik, l’ARK collabore activement avec les communautés, le Gouvernement, les chercheurs et autres acteurs de la conservation. Cette importance accordée à la coopération scientifique/technique a ainsi permis de répondre à des objectifs de conservation consensuels reflétés par le réseau actuel d’aires protégées.